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En ce jour illustre où la république inscrit dans sa constitution le droit des femmes à recourir à l’IVG, l’importance sociale et sociétale des métiers du soin et du contact humain doit encore être affirmée, alors que les besoins sociaux augmentent considérablement. Ces métiers, majoritairement exercés par des femmes, demeurent sous-valorisés, les tâches, les responsabilités et les difficultés auxquelles elles font face demeurant invisibilisées.
Malgré la loi Roudy de 1983, les femmes continuent d’être moins rémunérées que les hommes à travail égal. Cette disparité s’explique en partie par le fait que les métiers les plus féminisés ont les salaires les moins élevés. Dans le secteur du social et du médicosocial les responsabilités liées à l’humain sont encore trop sous-estimées, alors qu’elles sont fondamentales et ne sont surtout pas une question de genre.
Ce constat révèle un paradoxe : d’un côté, le désir chez les travailleuses et travailleurs sociaux de promouvoir une profession socialement utile et dont ils sont fiers, et de l’autre, ne pas pouvoir la recommander car les salaires et les conditions de travail y sont bien en deçà de ce qu’ils devraient être.
L’association des Surintendantes et l’ETSUP sont aux côtés de tous les acteurs qui revendiquent l’urgence d’investir dans ces métiers du lien et du soin aux autres, pour le « vivre ensemble » mais aussi parce qu’il s’agit d’un enjeu central pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
