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L’importance de l’empathie dans le travail social

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L’empathie : une compétence indispensable dans le travail social

L’empathie joue un rôle pivot dans le travail social puisqu’elle permet aux professionnels de mieux accompagner les publics. Comment la développer et faire face aux défis associés ? Les formations du social sont pensées pour vous aider à acquérir cette compétence.

 

Qu’est-ce que l’empathie ?

L’empathie est “la faculté de ressentir ce qui se passe en l’autre, sans pour autant s’identifier à cette autre personne” (Petit lexique de travail social, C. Verdu et I. Lorenzi-Sonnet). 

Une empathie ou des empathies ?

Autrement dit, l’empathie est la capacité à comprendre et à partager les sentiments et raisonnements d’autrui. Il s’agit d’un processus à la fois cognitif et émotionnel qui nous permet de nous mettre à la place de l’autre et de percevoir le monde à travers son regard. Être empathique consiste donc à comprendre et à partager les problèmes et les émotions de nos interlocuteurs sans les juger.

 

En sciences sociales, on parle du concept d’empathie cognitive. C’est simplement la capacité de comprendre les pensées et les sentiments d’autrui. Elle nous permet de décoder les signaux non verbaux comme les expressions faciales et le langage corporel, et de comprendre les intentions des autres.

 

L’empathie affective correspond quant à elle à la capacité de ressentir les émotions d’autrui. Avec ce type d’empathie, on se met véritablement dans la peau de nos interlocuteurs et on partage alors sa joie, sa tristesse, sa colère, sa peur…

 

Une qualité indispensable pour les relations humaines

Être empathique, c’est créer un lien de confiance avec celles et ceux qui nous entourent. On communique alors plus efficacement et les conflits, inévitables dans toute relation, peuvent être plus facilement résolus. L’écoute active est donc de mise puisque l’empathie va de pair avec la compassion et la compréhension mutuelle.

 

Les défis de l’empathie dans le domaine de l’action sociale

Gérer les limites émotionnelles

Les travailleurs sociaux sont souvent confrontés à des situations difficiles et émotionnellement chargées. Ils doivent être capables de comprendre et de partager la souffrance des personnes accompagnées tout en gardant une certaine distance émotionnelle, mais il est vrai que cela peut être un défi de taille.

 

Il faut donc établir des limites émotionnelles claires afin de se protéger de l’épuisement professionnel. Cela signifie qu’il faut prendre le temps de se déconnecter émotionnellement du travail et de prendre soin de soi-même hors du cadre professionnel. Pouvoir compter sur les collègues pour se décharger de certaines responsabilités permet mécaniquement de se décharger émotionnellement. La communication a donc un réel impact positif dans le travail social.

 

Éviter la fatigue compassionnelle

La fatigue compassionnelle est un état d’épuisement émotionnel qui peut survenir chez les personnes qui sont régulièrement exposées à la souffrance des autres. Pour l’éviter, il ne faut pas hésiter à adopter les bonnes pratiques, par exemple : 

  • Prendre régulièrement des pauses pour respirer
  • Passer du temps avec ses proches
  • Suivre une thérapie ou un autre type de soutien psychologique

 

Quelle formation pour développer l’empathie dans le travail social ?

L’empathie est une compétence relationnelle, et non une aptitude innée. Elle se développe par l’expérience, les rencontres avec autrui. Les formations du travail social participent également au développement de cette capacité chez les étudiants.

L’empathie sera notamment travaillée dans plusieurs formations longues proposées à l’ETSUP.

Découvrez-les ci dessous ; elle sont accessibles selon différents niveaux de formation préalable ou encore par la voie de la VAE.

Avec ou sans bac ou équivalence

Sans le bac

Pour les personnes qui n’ont pas le bac ou équivalent, l’ETSUP propose une formation pour devenir assistant familial (DEAF). La durée du cursus est de 18 à 24 mois et il est composé de 3 modules :

  • DC1 : Accueil et intégration de l’enfant dans sa famille d’accueil
  • DC2 : Accompagnement éducatif de l’enfant et de l’adolescent
  • DC3 : Communication professionnelle

 

A l’issue de cette formation, un diplôme d’Etat est délivré aux participants et ceux-ci peuvent donc exercer le métier d’assistant familial auprès de jeunes nécessitant un accompagnement.

Avec le bac ou équivalence

Pour les personnes titulaires du baccalauréat ou d’une équivalence, l’ETSUP ouvre différentes formations de niveau 6 (licence) pour devenir assistant de service social (DEASS), éducateur spécialisé (DEES), éducateur de jeunes enfants (DEEJE) ou éducateur technique spécialisé (DEETS). Elles ont toutes une durée de 3 ans dont 1820 heures de stage.

 

Les modalités d’inscription, les dates de rentrée, les modes de financement diffèrent selon le cursus de formation souhaité : n’hésitez pas à contacter les membres de l’ETSUP mentionnés en contact sur les différentes pages formation, ou à nous solliciter via notre formulaire de contact.